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DoubleClick lave plus blanc
 
| Dossier : Dossier spécial Milia 
par Solveig Godeluck
mis en ligne le 15 février 2000
La société DoubleClick, qui se targue d'être le leader mondial de l’e-pub, a récemment été accusée de violer le droit à l’anonymat des internautes. De passage au Milia, Kevin O'Connor, PDG de la firme américaine, a réaffirmé qu’il n’en était rien et s’est amusé du "goût des Américains pour les procès".

Kevin O'Connor
© S. Godeluck / Transfert
Kevin O'Connor est zen. Kevin O'Connor sourit. De passage au Milia, le PDG de DoubleClick a refusé de s’étendre sur les accusations portées contre sa société. Le 10 février, DoubleClick a pourtant été traîné devant les tribunaux américains par un groupe de défense de l'intimité numérique qui avait porté plainte pour "tromperie et pratiques commerciales déloyales". Les associations de consommateurs s’étaient offusquées de voir DoubleClick mixer les données tirées du monde physique, de la VPC et du marketing classique (obtenues notamment grâce au rachat, l’an passé, d'Abacus Direct, détenteur de 88 millions de fichiers nominatifs de consommateurs américains), avec celles qu'elle obtient grâce aux cookies présents sur les 1 500 sites affiliés à DoubleClick. Ces associations craignaient que le spécialiste de la pub ne constitue d’immenses banques de données à l’insu des internautes. Elles prétendaient (et prétendent toujours) que DoubleClick violait, indirectement, le droit à l'anonymat reconnu par la constitution américaine.

Plan en cinq points
Mais pour Kevin O'Connor, l’affaire est quasiment classée. Lundi 14 février, Kevin Ryan, président de DoubleClick, a présenté un plan en cinq point visant à rassurer les internautes. Premièrement, une grande campagne en ligne va être lancée pour expliquer aux internautes comment protéger leur vie privée: 50 millions de bannières du site privacychoices.org, spécialisé dans ce type de problématique, seront placées sur les sites américains et des publicités passeront dans le New York Times et d’autres journaux américains. Deuxièmement, DoubleClick s’engage à ne travailler qu’avec des entreprises qui disposent de chartes claires concernant la protection des données personnelles. Troisièmement, un comité de protection de la vie privée du consommateur (composé d’avocats et de spécialistes de la sécurité) sera mis en place pour conseiller l’entreprise sur l'amélioration de la protection des données personnelles. Quatrièmement, le cabinet PricewaterhouseCoopers mènera des audits publics et réguliers chez DoubleClick afin que les internautes puissent s’assurer que la société tient ses promesses. Enfin, un "responsable en chef de la vie privée" (Chief Privacy Officer), qui dépendra directement du comité de direction, sera nommé.

"Very bad people"
Kevin O'Connor était donc parfaitement à l’aise, lundi 14 février, au Milia, et vantait le "privacy paradox" de sa société, ou paradoxe de la protection des données personnelles. La vie privée est quelque chose de très important, a-t-il rappelé la bouche en cœur. Il est normal que tout le monde s'en préoccupe, car il y a sur Internet des gens très méchants ("very bad people") qui pourraient utiliser ces informations avec de mauvaises intentions… Merci Kevin ! Aux questions plus insistantes sur les tracasseries judiciaires de DoubleClic, O’Connor a préféré répondre par un éclat de rire et un clin d’œil sur la folie procédurière américaine : "Un Américain sur cinquante est avocat. Tout le monde poursuit tout le monde pour n'importe quoi. Yahoo!, eBay, Amazon, toutes les grandes entreprises ont au moins un procès sur le dos".

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| Dossier : Dossier spécial Milia 

Lien(s) de l'article :
http://www.doubleclick.com
http://www.privacychoices.org/

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